Les salaires des tops managers et les dividendes sont versés en raison des risques commerciaux. Le dernier PDG du Crédit Suisse percevait 7 millions en 2021. Cela porte un nom : c’est la privatisation des gains.
Quand le risque est avéré, le CS comme UBS se tourne vers l’Etat, 50 milliards en 2008 pour l’UBS, 259 milliards pour leur fusion. Cette somme obtenue en 48h sous la pression internationale, sans vote au parlement ni auprès des actionnaires, sans consultation de la COMCO et sans contrepartie ! Cela porte un nom : c’est la socialisation des pertes.
La loi de la concurrence et du libre marché ne s’appliquent donc pas au système bancaire, elles sont réservées aux PME et aux autres secteurs économiques. Nous sommes dans une économie libérale quand tout va bien et dans une économie marxiste quand les choses vont de travers pour le système bancaire.
Fallait-il laisser la banque faire faillite ? Certainement pas, mais il faut au moins enquêter sur ce qui s’est passé, demander des comptes aux responsables et surtout veiller à ne pas continuer avec les mêmes dirigeants et les mêmes méthodes afin d’obtenir des contreparties pour ces 259 milliards.
La création d’une Commission d’enquête parlementaire est nécessaire et admettre que l’Etat peut intervenir dans l’économie notamment dans le secteur de la transition écologique.